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La défiance envers les plateformes et les institutions franchit un seuil critique, avec des audiences qui sanctionnent et des erreurs réglementaires qui exposent des documents sensibles. La privatisation d'Electronic Arts et la dissolution d'un laboratoire d'IA illustrent une recomposition des capitaux où la finance prend le pas sur la création. Pour les créateurs et les consommateurs, chaque hausse de tarifs et chaque exigence d'identifiants accentuent le coût politique de l'identité numérique.

La revendication d'un contrôle des États‑Unis sur l'algorithme de TikTok, la fragmentation normative et les remaniements de visas signalent une étatisation croissante des plateformes. En face, les appels au boycott, les désabonnements et une procédure fédérale de concurrence contre Ticketmaster et Live Nation montrent que la sanction par le portefeuille et l'application du droit de la concurrence s'intensifient. Au cœur de ces tensions, l'érosion de la compétence, de la santé publique au code, menace la qualité des décisions et la confiance numérique.

Une vague de désabonnements a fait vaciller l'infrastructure de résiliation de Disney+, sur fond de menaces de sanctions médiatiques par l'exécutif et d'avertissements du régulateur fédéral des communications. En parallèle, la militarisation de l'IA s'accentue avec le retrait d'un catalogue musical pour dénoncer des investissements dans l'IA de défense, des accusations visant Meta pour l'entraînement de modèles sur des contenus pour adultes, et le retour d'un réseau russe de plus de 200 sites dopés aux modèles linguistiques. Le durcissement politique, des visas H-1B potentiellement surtaxés et un projet antimissile aux coûts en forte hausse signalent un basculement durable des priorités technologiques vers la sécurité.